Lizay, le blog de toutes les bonnes manières!
Pas besoins d’attendre qu’on vous exhorte pour quelque chose que vous pouvez savoir en faisant des recherches. Vous voulez éviter la honte, vous voulez être classé parmi ceux qu’on considère comme étant éduqués, le secret est là, consultez « Lizay » le blog de toutes les bonnes manières.
mai 02, 2019
Si l’habit ne fait pas le moine, il envoie toujours des
messages, volontaires ou involontaires. Les personnes qui les reçoivent
sont dans la première impression, avec tout ce qu’elle suppose de
préjugés. Dans son quotidien au bureau, il importe donc d’être conscient
de ce que l’on porte sur soi, au propre comme au figuré.
- On a compris ou on n’a pas compris dans quel environnement on évolue
Certaines entreprises mettent noir sur blanc leurs exigences en la
matière mais dans la plupart, il s’agit de conventions non écrites, de
codes culturels propres à chacune. Ces codes sont plus ou moins connus
lorsqu’on débute, les comprendre passe par l’observation de son
environnement. « Si l’on se démarque trop du code de l’entreprise,
on peut envoyer des messages négatifs. Passer pour quelqu’un qui ne
comprend pas dans quel contexte il évolue est le premier risque »,
poursuit notre interlocuteur. C’est ainsi que, faute d’observation, on
se trompe de message : voulant paraître sérieux, on arrive guindé dans
un contexte cool et on passe pour quelqu’un à côté de ses pompes.
« Il existe des codes vestimentaires dans tout contexte
professionnel, en s’y adaptant, on indique qu’on veut faire partie de la
"famille" », Choisir de ne pas adhérer est généralement perçu comme une volonté de déconnexion du groupe mais «
lorsqu’on respecte le code de son entreprise, on montre son envie
d’être reconnu et accepté par le groupe, que l’on a une capacité
d’adaptation, une volonté d’intégration, c’est un message positif envoyé
à son employeur », ajoute-t-elle. En filigrane de cette adhésion
ou de son refus, la question de la liberté apparaît. Selon les contextes
d'entreprise, les situations de travail (reçoit-on un partenaire
aujourd'hui ou bien traite-t-on des dossiers ?, doit-on faire un effort
de représentation parce qu'un potentiel client visite nos locaux ?), les
missions des postes, les personnes et leur vision des choses, montrer
que l’on est capable de s’affranchir des codes est encouragé ou
réprouvé.
- On s’affirme ou on se fond
Dans le choix de ce que l’on porte sur soi, il est aussi et fortement
question d’identité. L’effacement progressif des frontières entre la
sphère privée et la sphère professionnelle a joué en faveur de plus de
décontraction au travail. Un changement s’est opéré, de manière tacite,
initié par les dirigeants d’entreprise – si vous pensez à
Jacques-Antoine Granjon, l'emblématique patron de Vente-privée.com, nous
aussi. « On a sans doute aujourd’hui beaucoup plus la possibilité
de passer des messages dans sa façon de s’habiller, comme l’affirmation
de sa personnalité et de son image professionnelle », constate
Xavier Malartre. Changer de style peut vouloir dire qu’on veut se faire
remarquer pour progresser ou ce changement peut être imposé par une
élévation dans la hiérarchie. Certaines promotions font entrer dans un
sérail, on abandonne le terrain et son cambouis pour le siège et ses ors
par exemple. On est d’une autre étoffe et dans certains contextes cela
doit se voir. À l’inverse, on peut préférer ne rien changer, dire ainsi
que l’on reste accessible malgré tout.
- On est motivé, bien dans son poste ou on l’est moins
La personne toujours tirée à quatre épingles qui, brutalement ou
progressivement, laisse apparaître des signes de laisser-aller va faire
réagir, ouvertement ou non, son entourage professionnel : a-t-elle un
problème ?, personnel ?, professionnel ? Mal-être ?, ras-le-bol ?,
je-m’en-foutisme ? On dit parfois ainsi son besoin de sortir du rôle
social que confère le travail et de son armure. Ou la gêne que l’on
éprouve à porter le costume mal ajusté d’une fonction qui ne convient
pas.
- On endosse un rôle ou on vient comme on est
Certaines personnes peuvent vivre comme un grand écart ce qu’elles
sont au travail et ce qu’elles sont en dehors. Pour d’autres, qui
veulent être acceptées comme elles sont, jusque dans leurs looks les
plus pointus, il ne doit pas y avoir de différence. Très nombreuses sont
celles à se changer en rentrant du boulot car cet habit qu’on abandonne
ne sert qu’à être accepté aux heures ouvrables de l’entreprise.
Rappelons que notre identité n’est pas uniforme, que nous avons
plusieurs facettes à montrer et que certains lieux sont plus propices
que d’autres pour ce faire. « Être en dehors de la norme peut être
payant ou risqué, il importe donc de bien se connaître, d’être bien dans
ses vêtements car cela donne de la confiance en soi, mais aussi, d’être
conscient que faire partie d’une entreprise suppose de l’effort », souligne Anne Guérand.
Décidément, à une époque où l’èon demande à l’individu d’être
responsable et autonome mais dans la norme, respectueux des procédures
mais libre pour être innovant, authentique mais adapté à son
environnement, répondre à « l’injonction à tout » est aussi un exercice
de style.
N'oubliez pas la facon dont vous vous habillez vous reflète en tant que personne et permet de vous juger sur votre personnalité.
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